▼ 亲,升级 法语角VIP 后查看精彩内容哦 O(∩_∩)O~

Lynda Lemay

Lynda Lemay
加拿大

Lynda Lemay(琳达勒梅)是加拿大的法语民谣女歌手、词曲作者。通过她的母亲,她是扎卡里·克卢捷的后裔。1966年7月25日出生于加拿大魁北克省波特纳夫。

9岁的时候就写了自己的第一首歌,1990年在推出了首张专辑“NOS REVES”(我们的梦),2003年的最新专辑les secrets des oiseaux(鸟儿的秘密)。她的很多歌都是由自己创作,讲述的都是生活中的平常小事,风格亲切、幽默。

Puis Les Enfants Sont Arrivés

Puis les enfants sont arrivés

Lorsque l'hiver était trop rude

Qu'il nous menaîait le moral

Nous nous envolions vers le Sud

Dans de grands oiseaux de métal


Un sac à dos sur les épaules

Déjà l'maillot collé au corps

Sous nos manteaux de gens du Nord

Pour quand qu'tu sors de l'aigle de tôle


Nous puissions juste comme on dit

enlever en deux temps trois mouvements

Notre pelure comme deux jeunes fruits

Tombés du même arbre géant


et profiter de ce soleil

Qui n'appartient jamais qu'aux plages

Puis revenir de nos voyages

Le cœur lavé, le teint vermeil


Durant des années, en toute liberté

nous nous sommes aimés

Mais les enfants n'étaient pas nés...


Quand le printemps osait s'pointer

Et que la neige avait fondue

y' avait du sable amoncelé

De chaque côté de nos rues


Ces dunes naguère étendues

Sur notre asphalte de janvier

Par nos bons messieurs des charrues

Qui nous empêchaient de glisser


Nous nous empressions d'enfiler

les moins épais de nos lainages

Et nous marchions en p'tits souliers

Nous nous sentions presque à la plage


Les arbres encore dénudés

Nous promettaient déjà leurs feuilles

Adieu la saison décédée

Dont on n'portait déjà plus l'deuil


Durant des années en toute liberté

Nous nous sommes aimés

Mais les enfants n'étaient pas nés


Et il y a eu un septembre spécial

Un été indien mémorable

Un qui n'ait pas vraiment d'égal

Une grande fête, une grande table


Oui nous étions si jeunes et si radieux

Que le soleil paraissait vieux

Ce grand soleil qu'il faisait d'trop

était trop vrai pour être beau


Il a neigé des confettis

Il a plu des tas de promesses

Des textes excédants de tendresse

Qui a fait basculer ma vie

Qui a fait basculer nos vies...


Durant des années, en toute liberté

Nous nous sommes aimés

Puis les enfants sont arrivés...


Lorsque vinrent les printemps d'après

bien sûr que nous n'avions pas vu

Naître les trésors que la rue

en ses bordures nous réservait


ces petites plages méconnues

Qu'on ne remarque plus jamais

Du haut d'une liberté déchue

Lorsque c'est trop souvent juillet


Qui vient s'amuser à faire chaud

Dans la cuisine familiale

On pend bêtement sur un mur sale

Un calendrier plein de Barbots


Toujours ouvert au mauvais mois

Et qui à des cases à l'infini

qui ne prévoit aucun répit

Aucun février à Cuba


Durant des années, nous avons douté

Nous avons lutté

Les enfants étaient arrivés

Un sac à couches sur les épaules

Et deux marmots collés au corps

nous n'avions comme aigle de toile

Que le vieux garage dehors


nous enveloppions nos deux jeunes fruits

Tout frais tombés n'est-ce pas magique?

D'un arbre généalogique

Aux branches fièrement brandies


Quand les hivers faisaient frémir

Et nous menaçaient le moral

Nous nous interdisions de fuir

Nos obligations parentales


nous nous passions de ce soleil

Qui n'appartient jamais qu'aux plages

Et nous nous passions de sommeil

et nous nous passions de voyages


Durant des années, nous nous sommes aimés

D'un amour éteint

Puis les enfants ont fait leur ch'min


Et voilà que nous nous sommes retrouvés

Un peu perdus dans leur absence

Ce fut un septembre manqué

Comme un trop plein de silence


Alors nous avons pris la décision

D'aller nous réfugier dans l'Sud

De passer la morte saison

loin des érables qui s'dénudent


Ce fut le Noël le plus rude

De toute notre vie d'amoureux

Nous qui croyions que vivre à deux

était de partir aux Bermudes


C'était ce qu'il y avait de mieux

Comme condition d'vie idéale

Nous qui étions tellement joyeux

D'reprendre un oiseau de métal


On a compris qu'entre s'asseoir

en faisant face à l'océan

et avoir le bonheur de voir

Le sourire d'un de nos enfants


Le choix était une évidence

Et nous en eûmes vite assez

des parasols qui se balancent

Bousculés par les vents salés


Nous sommes revenus par le ciel

Afin de croiser nos enfants

En train de secouer les propres ailes

de leurs propres aigles géants


Puis nous avons r'trouvé notre lit

Abasourdis par leur silence

quelques regrets sur la conscience

De n'leur avoir pas assez dit

Qu'ils ont été les plus belles fleurs

De nos innombrables saisons

Et soudain nous avons eu peur

qu'ils boudent à jamais la maison


Quelques jours de peines

Quelques jours à peine

se sont écoulés

Puis les enfants sont arrivés.

个人登录

  • ◄请输入您的邮箱
    ◄该邮箱并未注册
    ◄请输入正确的邮箱地址
  • ◄请输入您的密码
    ◄请输入正确的密码

还没有法语角账号?立即注册 >>>

点此下载安装法语角手机软件,随时随地学法语!