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Boeing disparu : toujours aucun indice
• Quatre passagers potentiellement suspects identifiés
• Selon les autorités malaisiennes lundi, les recherches n'ont donné aucun résultat• Pris pour un radeau de survie, un «objet jaune» a été récupéré mais n'a aucun lien avec la disparition du Boeing
• L'appareil n'a toujours pas été localisé
Toujours aucune trace du Boeing 777 de la Malaysia Airlines. Un jour et demi après la disparition du vol qui devait relier Kuala Lumpur à Pékin, les recherches menées par 40 bateaux et 22 aéronefs n'ont pour l'instant rien donné.
«Malheureusement (...) nous n'avons rien trouvé qui semble provenir de l'appareil, encore moins l'appareil lui-même», a déclaré le directeur de l'aviation civile malaisienne, lundi à la mi-journée.
Des hélicoptères vietnamiens ont été envoyés pour survoler un «objet jaune», répéré en mer. Arrivés sur place, les sauveteurs ont déclaré que ce n'était pas un radeau de survie de Malaysia Airlines.
Deux bateaux vietnamiens ont été dépêchés lundi pour patrouiller autour de l'île de Tho Chu. La veille, des avions vietnamiens avaient repéré deux traînées parallèles de carburant. Celles-ci s'étalaient sur 15 à 20 kilomètres de long, en mer de Chine du sud.
Les deux traînées de carburant repérées par les Vietnamiens.
Mais les Malaisiens ont estimé que ces traces n'avaient rien à voir avec l'avion. «Nous n'avons pas pu localiser, voir quoi que ce soit», explique le directeur de l'aviation civile malaisienne. Lundi, les analyses sont venues confirmer ces dires. «Ce carburant n'est pas utilisé pour les avions» mais pour les navires, a déclaré la porte-parole de la police maritime malaisienne, Faridah Shuib.
• 227 passagers et 12 membres d'équipage portés disparus
À bord du vol MH370 se trouvaient 227 passagers de 14 nationalités, dont quatre Français, et 12 membres d'équipage. Plusieurs pays participent aux recherches de l'appareil. Les États-Unis, dont trois ressortissants sont portés disparus, ont ainsi envoyé des représentants de différentes agences consacrées aux transports, dont la National Transportation Safety Board (NTSB) et la Federal Aviation Administration (FAA). Le FBI a lui affirmé ne pas avoir envoyé d'agents à Kuala Lumpur afin d'enquêter sur la disparition du Boeing.
● Une désintégration en vol?
Le mystère plane toujours sur l'origine de la disparition de l'avion. A-t-il décroché pour s'abîmer en mer ou bien a-t-il explosé en vol? La difficulté à retrouver des débris de l'avion fait pencher les enquêteurs vers la seconde option. «Le fait que nous soyons toujours incapables de trouver des débris semble indiquer que l'appareil s'est probablement désintégré à environ 35.000 pieds», a indiqué une source à Reuters. En effet, si l'avion a foncé dans la mer, les débris seront rassemblés sur une zone assez restreinte. Par contre, s'il a explosé en altitude, les débris seront éparpillés sur une très grande zone. Une explosion en altitude peut venir d'une décompression soudaine de l'appareil, à cause par exemple d'une issue mal verrouillée, d'une inflammation du réservoir de carburant, ou bien d'une bombe.
• L'avion a-t-il fait demi-tour?
Le vol MH370 a-t-il tenté de revenir vers Kuala Lumpur? Selon l'armée de l'air malaisienne, «il existe une possibilité réelle que l'avion ait fait demi-tour [...], corroborée par la surveillance radar civile». Cependant, le PDG de Malaysian Airlines a émis des doutes quant à cette hypothèse, faisant valoir que les alarmes de l'avion se seraient déclenchées en cas de déviation du plan de vol.
• L'hypothèse terroriste
Les circonstances de l'accident interrogent les autorités. L'absence de message envoyé par l'équipage, expérimenté, peut laisser penser à un événement brutal, d'autant que les conditions météorologiques semblaient bonnes et que le Boeing 777 est considéré comme sûr.
Les enquêteurs ont découvert que deux passagers européens, un Autrichien et un Italien, qui figuraient sur la liste des personnes embarquées dans l'avion, ne se trouvaient en réalité pas à bord. Les passeports de ces deux personnes avaient été volés en Thaïlande en 2012 et 2013, et ont visiblement servi à d'autres pour s'inscrire sur le vol. Les enquêteurs examinent les images de deux passagers prises à l'aéroport par les caméras de surveillance pour tenter de déterminer leur réelle identité. «Ce qui me laisse encore abasourdi, c'est que (les officiels des services d'immigration) ne se soient pas interrogés davantage sur cet Italien et cet Autrichien avec des visages d'asiatiques» et des noms européens, a déclaré le ministre malais de l'Intérieur, Zahid Hamidi.
Pour le secrétaire général d'Interpol Ronald Noble, il est vraiment «très inquiétant» de voir que deux passagers ont pu embarquer à bord d'un avion assurant un vol international alors que les passeports volés étaient répertoriés dans la base de données de l'organisation. Si les contrôles avaient été faits, «nous n'en serions pas aujourd'hui à nous demander si des passeports volés ont pu être utilisés par des terroristes pour embarquer à bord du vol MH 370», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, deux autres passagers sont potentiellement suspectés. Au total, «quatre noms sont sur mon bureau», explique le ministre malaisien des Transports. Sans que l'on sache pour le moment s'il fait partie de ces deux derniers cas, l'histoire d'un Chinois est évoquée: le numéro de son passeport figurait sur la liste des passagers du vol, mais il ne se trouvait pas dans l'avion. Sur la liste des passagers, son nom ne correspond pas à celui communiqué par Malaysia Airlines.
Un responsable malaisien a par ailleurs confirmé lundi des informations selon lesquelles cinq passagers munis de billets avaient enregistré leurs bagages sans se présenter à l'embarquement. La compagnie assure cependant avoir isolé ces bagages dès que leur absence a été constatée, avant le décollage de l'avion, conformément à la procédure habituelle.
Un militaire malaisien à la recherche du Boeing disparu.
• Un avion endommagé en 2012
Une aile de l'avion qui a disparu vendredi soir avait été endommagée en 2012 lors d'une escale à Shanghaï, en Chine. Il avait alors percuté un appareil de China Southern. «Des gros travaux avaient été nécessaires pour le remettre en état et le bout de son aile droite avait été remplacé», explique le spécialiste Bernard Chabbert à Europe1. «L'aéronef a eu l'extrémité d'une aile coupée, a reconnu le PDG de Malaysia Airlines. Une partie, de peut-être 1 mètre, du bout de l'aile était déchirée». L'aile «a été réparée par Boeing, certifiée par Boeing et par plusieurs autorités» de l'aviation civile. L'avion «était apte au vol», selon lui.
• La Chine très critique
La Chine a appelé lundi la Malaisie à «intensifier ses efforts», alors que se poursuivent les opérations de recherches pour localiser le Boeing 777, qui comptait 153 passagers chinois à son bord. «La Malaisie attache de l'importance à cet incident (et fait preuve) d'une attitude sincère, mais étant donné la situation, la Malaisie doit intensifier ses efforts», a déclaré Qin Gang, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Tandis que les familles attendaient dans l'angoisse à Pékin ou Kuala Lumpur, les médias d'État chinois ont fustigé les «carences» des dispositifs de sécurité. «Si (la disparition de l'appareil) est due à une panne mécanique ou à une erreur de pilotage, alors c'est Malaysia Airlines qui est responsable. S'il s'agit d'un attentat terroriste, alors il faut blâmer les contrôles de sécurité à l'aéroport de Kuala Lumpur», écrit le Global Times.
De son côté, le China Daily, autre quotidien d'État, relevait que «le scénario terroriste ne pouvait pas être exclu» et que les autorités malaisiennes et internationales étaient toujours en peine de dire qui étaient ces passagers voyageant sous de fausses identités. «Le fait que des personnes soient montées à bord avec des faux passeports nous rappelle que les dispositifs de sécurité dans le monde ne sauraient jamais être trop stricts, en particulier pour les aéroports», commentait-il.
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