Une rentrée sous tensions
Les élèves reprennent l’école dans un contexte particulièrement tendu, marqué par la menace terroriste et de vastes changements au collège.
Ce jeudi matin, 12,4 millions d’élèves retrouvent leurs professeurs en classe. Une rentrée hors norme, puisque, menace terroriste oblige, les établissements doivent se réorganiser pour assurer leur sécurité.
S’ajoutent aussi de nombreux changements, très décriés, pour les collégiens, dont le cursus a été entièrement réformé. Souhaitant rassurer, Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education Nationale, a assuré que la reprise serait «apaisée». Car l’enjeu est grand pour le gouvernement, qui entame la dernière rentrée du quinquennat.
Une sécurité renforcée
Désignées comme cibles de Daesh, les écoles doivent redoubler de vigilance. Le gouvernement a donc prévu plusieurs mesures afin de contrer la menace terroriste. Pour assurer la sécurité des millions d’élèves qui reprennent en même temps les cours, 3 000 réservistes de la gendarmerie sont mobilisés toute la journée. Leur attention sera notamment focalisée sur les abords des établissements.