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Comment ont agi les gens à travers le monde à l’égard de la Chine dans la guerre de résistance ?
1. La sympathie et l'assistance de personnes à travers le mondeAprès que la guerre de résistance ait éclaté en Chine à l'échelle nationale, les partis communistes et les progressistes, épris de paix à travers le monde, ont exprimé leur ferme condamnation de l'agression japonaise et leur soutien ferme pour les efforts de résistance chinois.
Le Secrétaire Général du Comité Exécutif International Communiste a appelé les prolétaires et les travailleurs du monde entier à défendre la cause d’un champion, la Chine. Il parla contre l’impérialisme et pris position contre le Japon en boycottant leurs produits et en s’opposant au commerce des armes avec le Japon.
En Europe, le Comité Central du Parti Communiste de Grande-Bretagne a demandé à tous les partis et les personnes de toutes les classes sociales de prendre des mesures pour participer au mouvement de soutien à la Chine. Suite à cela, une douzaine d'organisations ont été créées pour fournir un soutien à la Chine, incluant également l’Union Anglaise à aider la Chine. Les habitants de la Grande-Bretagne ont contribué en espèces et en nature, trouvant diverses façons d'envoyer des médicaments, des vêtements, et des fonds pour la Chine. En France, la Société pour l'amitié Franco-Chinoise a lancé une campagne politique pour soutenir la Chine en organisant des conférences adressées pour les représentants de groupes de soutien de la Chine. La France s’opposa également à l'agression japonaise et vit de multiples rassemblements contre l’agression japonaise. Ceci exigea au gouvernement français de lutter pour arrêter le conflit japonais contre la Chine. A la suite de l'incident du pont Lugou, le Parti Communiste de l'Espagne a envoyé un télégramme à la CPC, exprimant son ferme soutien en faveur de la Chine résistante.
En Amérique, le Parti Communiste des Etats-Unis d'Amérique a appelé le peuple d'Amérique à offrir autant d'aide que possible à la Chine. Cet appel reçut une réponse chaleureuse de la part des Américains de toutes les classes. Le Parti Communiste du Canada a également appelé à un soutien pour la résistance chinoise. Il a pareillement confié la mission au Dr Norman Bethune, un chirurgien thoracique de renom, d'organiser une équipe médicale pour se rendre en Chine afin d’y aider les équipes médicales.
En Asie, après l'Incident du 18 Septembre 1931, un certain nombre de personnes en provenance de Corée ont appelé une force armée à rejoindre la résistance. Ces soldats coréens ont de leur côté également contribuer au combat d’opposition face troupes fascistes japonaises en luttant dans le nord de la Chine et au bord des frontière de Corée. Le Parti Communiste d’Indochine, dirigé par Ho Chi Minh, et le peuple du Vietnam ont vivement soutenu la Chine dans la guerre de résistance. Le peuple des Philippines, la Thaïlande, la Malaisie, la Birmanie, les Indes néerlandaises, et l'Inde se sont unis au sein de leur pays pour la cause chinoise en boycottant les produits japonais et en refusant tout acte de coopération avec les Japonais. Cela a eu pour effet de ralentir considérablement le Japon à la fois politiquement et économiquement.
Le Parti Communiste japonais (PCJ) et beaucoup de citoyens japonais épris de paix pour leur pays ont également exprimé leur sympathie pour soutenir et défendre la lutte du peuple chinois. Le chef du PCJ, Sanzo Nosak, a a travaillé pendant un certain temps dans la ville de Yan'an, aidant ainsi directement la Chine dans sa guerre de résistance. Un grand nombre de personnes connues, des activistes, et des écrivains en provenance du Japon, y compris Wataru Kaji et son épouse Sachiko Ikeda, Eiko Midorikawa, Kazuo Yamada et Susumu Narikura, ont vécu en Chine depuis de nombreuses années et ont rejoint la cause du peuple chinois.
Beaucoup d'amis du monde entier ont activement soutenu et participé à la guerre de résistance du peuple chinoise. Parmi eux figurent Norman Bethune, qui avait voyagé en Chine avec une équipe médicale canadienne aux États-Unis, Dwarkanath Kotnis, un membre de l'équipe indienne fournissant une assistance médicale en Chine, et Hans Shippe, journaliste et membre du Parti Communiste d’Allemagne. Tous ont donné leur vie dans la guerre de résistance. Les journalistes internationaux, dont l'écrivain américaine progressiste Agnes Smedley, se sont rendus en Chine pour reporter les chroniques de guerre. Ils ont notamment suivi l’Armée de la VIIIe Route et la Nouvelle Quatrième Armée, et écrit un grand nombre de rapports sur la résistance chinoise. Rewi Alley, de Nouvelle-Zélande, et le journaliste américain Edgar Snow et son épouse ont créé le Comité International pour la Promotion des Coopératives Industrielles Chinoises (ICCIC), connu sous le nom de Gung Ho. Il fut mis en place diverses coopératives à travers la Chin
e pour aider les réfugiés et soutenir le pays dans sa longue guerre de résistance. Les organisations de Gung Ho implantées en Grande-Bretagne, en Nouvelle-Zélande, et en Australie ont également offert leur assistance aux organisations Gung Ho de Chine. Les histoires émouvantes d'amis internationaux soutenant la Chine dans la guerre de résistance ne seront jamais oubliées par le peuple chinois.
2. L'assistance de l'URSS, des États-Unis et d'autres pays
Pendant les premières années de résistance à l'échelle nationale de la Chine, l'Union soviétique était l'une des principales sources de soutien de la Chine. La guerre sino-japonaise constitua une menace grave pour l'Union soviétique. En conséquence, elle a incité à proposer davantage son aide à la Chine. En plus de sa condamnation de renommée internationale pour des actes d'agression contre le Japon, l'Union soviétique a également signé un traité de non-agression mutuelle avec la Chine, et a offert une aide matérielle importante au pays pour sa guerre de résistance.
L'Union soviétique a également envoyé un grand nombre de conseillers militaires et d’experts techniques à la Chine. Les généraux soviétiques M. I. Dratvin, A. I. Cherepanov, K. M. Kachanov, et V. I. Chuikov ont servit des mandats consécutifs en Chine comme conseillers militaires en chef pour le gouvernement chinois. Ils ont agi comme contacts pour faciliter l'assistance militaire de l'Union soviétique à la Chine. Ils ont aidé à la planification militaire, et ont même joué un rôle dans le commandement de grandes batailles.
Après que la guerre de résistance entra dans une phase d'impasse stratégique, les Etats-Unis ont progressivement revigoré leur aide à la Chine. En décembre 1938, après une série de négociations entre les deux pays, le gouvernement des États-Unis a pour la première fois accordé un prêt de 25 millions de dollars à la Chine. Cet argent devait être utilisé pour acheter des matériaux américains et serait remboursé en huile de Tung. En février 1939, les deux parties ont officiellement signé l'Accord de prêt en huile de Tung, marquant le début de l'aide américaine envers la Chine pendant la guerre. En avril de la même année, le président Roosevelt a signé une directive pour permettre aux anciens militaires américains à rejoindre le Groupe des Volontaires Américains (connu sous le nom de "Tigres Volants »), organisé par Claire Chennault, pour aider l'armée de l'air chinoise à combattre l'armée japonaise.
Après le début de la guerre du Pacifique, les Etats-Unis ont encore accru leur aide à la Chine. Selon des statistiques incomplètes, les États-Unis ont fourni un total de 845 700 000 de dollars sous forme de prêts et de baux à la Chine tout au long de la guerre. Mais, l’ensemble, hormis 20 millions de dollars, était compris sous la forme de subventions. Les États-Unis ont livré à la Chine des armes, des avions, des chars, des véhicules automobiles, des navires et d’autres fournitures militaires pour une valeur totale de 520 millions $.
En avril 1938, la France a signé un contrat de prêt avec la Chine pour la construction du chemin de fer reliant Nanning à Zhennanguan totalisant en tout 150 millions de francs et 144 000 de livres anglaises, à laquelle a été ajouté un nouveau prêt de 30 millions de francs en mars 1939. En décembre 1939, la Chine et la France ont établit un autre accord. Cette fois-ci, le prêt de 480 millions de francs servait à financer la construction de chemins de fer entre les villes de Xufu et Kunming. Cependant, tandis que la guerre commençait à prendre un virage néfaste pour la France, les deux contrats ont été suspendus. La France a maintenu une attitude positive envers les efforts du gouvernement chinois pour demander de l'aide et alimenter la coopération militaire. Mais, ces propres plans d'aide et de coopération militaire ont été suspendus en raison de la défaite et de la capitulation de la France en 1940.
Le soutien de la communauté internationale pour la Chine a donné un grand encouragement pour le peuple chinois qui, pendant de nombreuses années, a fièrement combattu, en toute indépendance, les Japonais à l’Est du pays. Cela a stimulé leur moral et leur confiance pour l'emporter sur le fascisme japonais. Dans le même temps, en continuant de mener sa longue guerre de résistance, et en dépit des conditions extrêmement difficiles en Chine à cette époque, l’effort de guerre de la Chine a fourni une grande quantité de ressources agricoles, animales, et minérales destinées à nourrir les besoins urgents de l'Union soviétique, des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, et de la France.
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