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Don d’organes : ce qui change au 1er janvier
Depuis quarante ans et la loi Cavaillet de 1976, «des prélèvements peuvent être effectués à des fins thérapeutiques ou scientifiques sur le cadavre d’une personne n’ayant pas fait connaître de son vivant son refus d’un tel prélèvement». Sur le principe, donc, tout le monde est présumé consentant pour donner ses organes, sauf si on a clairement fait savoir le contraire pendant notre vie.
Sauf que dans les faits, les médecins se basent avant tout sur les avis des familles et des proches. Si elles refusent, pas de dons. Ce, même si le défunt ne s’est pas dit opposé au don de son vivant. Aujourd’hui, un tiers des proches refusent le don, selon des chiffres révélés par Le Monde.
C’est donc pour réaffirmer le principe de «consentement présumé» et durcir les conditions de refus que cet amendement a été inséré dans la Loi Santé. Pour ne pas donner ses organes à la fin de notre vie, il est nécessaire d'anticiper et de faire les démarches nécessaires pour exprimer ce refus.
Pour cela, deux solutions. Un registre du refus a été créé et permet de s’y inscrire via Internet. On peut aussi confier à un proche un document précisant qu’on ne veut pas devenir donneur.
Cela doit permettre de mieux répondre aux besoin de de dons d’organes en France. Plus de 21.000 personnes sont en attente de greffe en France aujourd’hui. Selon l’agence de biomédecine, 553 personnes sur liste d’attente sont décédées en 2015.
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