Un Japonais sur cinq risque de mourir de surmenage
Selon une étude du gouvernement japonais, un actif nippon sur cinq risque de mourir de surmenage.
Ce phénomène, nommé «karoshi», est en passe de devenir un problème de santé publique au pays du Soleil-Levant. En effet, des centaines de décès liés au surmenage, par crise cardiaque, accident vasculaire cérébral ou suicide y sont enregistrés chaque année, ainsi que de nombreux problèmes de santé graves, rapporte Le Parisien.
Ce rapport gouvernemental doit impulser un premier livre blanc, document approuvé vendredi 7 octobre par le cabinet du Premier ministre, Shinzo Abe. Même si l'image du salarié japonais trimant de très longues heures est en train d'évoluer, beaucoup continuent à passer énormément de temps au bureau.
Plus de 80 heures supplémentaires chaque mois
Selon le rapport, 22,7 % des firmes japonaises interrogées entre décembre 2015 et janvier 20136 ont déclaré que certains de leurs employés effectuaient plus de 80 heures supplémentaires chaque mois. 80 est officiellement le seuil limite à parti duquel le risque de mourir de surmenage est considéré comme important.