Croissance, climat, terrorisme... Les défis du G20
Pour la première fois, le G20 est organisé par la Chine. [Greg BAKER / AFP]
Le rendez-vous des vingt premières puissances s’est ouvert dimanche en Chine avec un menu chargé sur les plans économique comme diplomatique.
C’est un sommet pas comme les autres. Pour la première fois, le rendez-vous des vingt plus grosses puissances économiques se déroule en Chine (à Hangzhou). Mais cette première est également la dernière (du mandat actuel) de François Hollande et de Barack Obama. Raison supplémentaire pour les dirigeants français et américain de faire de ce G20 un moment charnière pour la planète. Un sentiment partagé par Xi Jinping, leur homologue et hôte chinois, qui a encouragé les participants à parvenir à «des mesures concrètes, sans discussions creuses».
Rassurer les investisseurs et relancer la croissance mondiale
Les vingt pays présents durant deux jours à Hangzhou représentent plus de 80 % de l’économie mondiale. Ils leur importe donc de trouver les solutions pour donner un nouvel élan à celle-ci. Les prévisions du Fonds monétaire international ont en effet été revues à la baisse, avec une croissance mondiale de seulement 3,1 % en 2016, et 3,4 % l’année prochaine. La situation de la Chine, qui connaît son taux de croissance le plus faible depuis vingt-cinq ans, n’y est pas étranger. Pour y remédier, le géant asiatique entend miser sur l’«innovation vigoureuse, interconnectée et inclusive».