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Au moins 20 morts après l'attaque de l'État islamique à Dacca au Bangladesh
Les forces de sécurité locales ont pris le contrôle samedi matin d'un restaurant de la capitale du pays où des dizaines de personnes avaient été prises en otages vendredi soir. Six assaillants ont été tués. L'attaque a été revendiquée par le groupe Etat islamique.Une nouvelle attaque a secoué la capitale du Bangladesh, Dacca. Une fusillade nourrie a éclaté vendredi soir dans un restaurant du quartier diplomatique de la ville entre des membres des forces de l'ordre et une dizaine d'individus armés. Les assaillants sont entrés à l'intérieur de l'établissement fréquenté par des expatriés et des diplomates et ont pris des dizaines de personnes en otages, dont plusieurs étrangers. L'État islamique a revendiqué cette attaque qui visait «un restaurant fréquenté par des étrangers de la ville».
Samedi matin, le bilan donné par l'armée est lourd: au moins 20 civils - des étrangers, et notamment des Italiens et des Japonais - ont été tués par le commando islamiste. La plupart ont été tuées dès vendredi soir à l'arme blanche, a précisé le général Naim Asraf Chowdhury. Ces victimes s'ajoutent au bilan de six assaillants tués annoncé auparavant par la police.
Car les forces de sécurité du Bangladesh ont pris le contrôle samedi matin du restaurant, tuant six des assaillants. Au moins 13 otages dont trois étrangers ont été secourus. Deux policiers auraient trouvé la mort en affrontant les hommes armés qui avaient attaqué le restaurant. «L'opération est terminée. La situation est complètement sous contrôle», a assuré le porte-parole de l'armée, Rashidul Hasan.
«Nous avons tué six des terroristes. Le lieu principal qu'ils occupaient a été sécurisé», a dit un responsable, dont les forces ont lancé l'assaut. «Certains pourraient cependant être en fuite».
Huit ou neuf hommes avaient fait irruption dans le restaurant Holey Artisan Bakery, situé dans le quartier chic de Gulshan, en criant «Allah Akbar» (Dieu est le plus grand) et ont ouvert le feu, d'après des sources. Le lieu de l'incident se situe tout près du Nordic Club, un établissement très fréquenté par les expatriés des pays nordiques. L'ambassadeur d'Italie au Bangladesh avait fait savoir dans la soirée qu'au moins sept Italiens se trouvaient parmi les otages.
Un lieu fréquenté par les expatriés
Selon le chef des forces spéciales de la police bangladaise, Benjir Ahmed, les attaquants ont lancé des engins explosifs sur les policiers. Les deux policiers ont été tués et une quinzaine de personnes ont été blessées par les tirs qui ont commencé alors qu'ils encerclaient le restaurant, a indiqué la police.
Des attaques en série depuis plusieurs mois
Depuis quelques mois, les islamistes sont soupçonnés d'être les auteurs d'une longue série de meurtres d'intellectuels et membres des minorités religieuses dans le pays . En réaction, les autorités ont conduit plusieurs opérations meurtrières contre ces derniers. Les victimes sont le plus souvent des membres de minorités religieuses, comme des chrétiens, des hindous ou des musulmans chiites, mais aussi des intellectuels, des étrangers, des défenseurs de la laïcité ou des droits homosexuels. L'année dernière, deux étrangers avaient été assassinés la même semaine par ces militants islamistes: un Japonais, Hoshi Kunio, et un travailleur humanitaire italien, Cesare Tavella.
De nombreux assassinats ciblés ont été revendiqués par l'État islamique, comme celui d'un prêtre hindou début juin, ou encore le meurtre d'un chrétien de 60 ans. D'autres attaques dans le pays ont, en revanche, été revendiquées par al Qaida. Mais ces revendications sont réfutées par le gouvernement, qui assure qu'aucun de ces deux groupes n'est implanté au Bangladesh. Le pouvoir attribue les meurtres à des groupes islamistes locaux, et accuse l'État islamique de tenter de lancer une vague de radicalisation dans le pays en revendiquant des attaques qu'il n'a pas commises.
Asaduzzaman Kahn, le ministre de l'intérieur, a également accusé le Bangladesh Nationalist party (BNP), parti principal de l'opposition, d'être «partie prenante» dans ces meurtres, qu'il juge comme faisant partie d'un complot international dans lequel le Mossad, les services secrets Israéliens, serait impliqué. Des experts ont pour leur part dénoncé le climat politique du Bangladesh, expliquant que la répression envers l'opposition, notamment le parti islamiste Jamaat-e-Islami, constitue un facteur poussant à la radicalisation des opposants.
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