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Université Laval: deux fois plus d'étudiants trichent
Les infractions les plus fréquentes sont le plagiat, l'obtention d'une aide non autorisée ou la consultation de la copie d'un autre étudiant.
(Québec) Au cours de la dernière année, les cas de tricherie ont doublé à l'Université Laval. Faut-il y voir un phénomène en croissance ou le résultat d'une plus grande vigilance?
Selon les chiffres présentés mardi devant le conseil universitaire, 105 cas «d'infractions relatives aux études» ont été recensés en 2012-2013, comparativement à 56 l'année précédente. Il s'agit du nombre le plus élevé depuis 2005-2006.
Dans la grande majorité des cas, les étudiants concernés ont plaidé coupable en signant une reconnaissance de culpabilité. Une vingtaine de cas se sont retrouvés devant un comité de discipline. Les infractions les plus fréquentes sont le plagiat, l'obtention d'une aide non autorisée ou la consultation de la copie d'un autre étudiant.
«Oui, il y a une hausse, mais on voit aussi plus de sensibilisation auprès des départements», affirme Monique Richer, secrétaire générale de l'Université Laval. «Avec la technologie, il faut redoubler de prudence.»
Selon le règlement en vigueur, le fait de consulter une tablette ou un téléphone intelligent pendant un examen constitue une infraction, «même si l'étudiant voulait seulement regarder l'heure», rappelle Mme Richer. Au cours de la dernière année, 16 étudiants ont été surpris à utiliser un «document, appareil ou instrument non autorisé».
Davantage de cas en sciences et génie
C'est à la Faculté des sciences et génie que l'on trouve le plus grand nombre de cas, dans une proportion de 40 %, suivi de la Faculté des sciences de l'administration, avec 19 %.
Mme Richer tient à souligner que les étudiants sont particulièrement nombreux dans ces deux facultés et que plusieurs plaintes concernent des travaux d'équipe, ce qui fait grimper les statistiques. «Il ne faut pas conclure que les étudiants en sciences et génie trichent plus», prévient-elle.
Pour les étudiants qui sont pris sur le fait, différents types de sanctions sont prévues qui peuvent aller de l'échec à l'exclusion du programme d'études en cas de récidive, ce qui est toutefois très rare.
Un étudiant pris la main dans le sac est généralement «sous probation» pendant un à trois ans, c'est-à-dire qu'il s'expose à des sanctions plus sévères s'il recommence. «Ça arrive très rarement qu'on a des répétitions. On dirait qu'ils ont appris la leçon.» Les étudiants plaident coupables dans la plupart des cas afin d'éviter les délais, lorsque les preuves sont évidentes.
Il a été impossible mardi d'obtenir de réaction de la part de la CADEUL, l'association qui représente les étudiants de premier cycle.
Du côté de l'AELIES, l'association qui représente les étudiants des cycles supérieurs, son président a insisté mardi sur l'importance de sensibiliser les étudiants aux règles en vigueur. «La plupart des étudiants qui ont de la difficulté sont des étudiants internationaux, certains ne comprennent pas forcément le règlement, a souligné Christian Djoko.
La secrétaire générale considère elle aussi que «le plus important, c'est la prévention et l'information». «Il y a beaucoup de gens qui ne connaissent pas le règlement des études, mais ignorer un règlement n'est pas un moyen de défense, ajoute-t-elle. On travaille beaucoup pour que ce soit clair dans les plans de cours, pour dire voici les règles, comment vous devez citer. On prend pour acquis que c'est acquis au cégep, mais ça ne l'est pas toujours. Il y a beaucoup de travail à faire en amont.»
Mme Richer a présenté ces chiffres mardi devant le conseil universitaire après avoir reçu plusieurs questions à ce sujet. «Il y a un intérêt», a-t-elle noté. L'Université Laval compte quelque 48 000 étudiants.
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