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Un neuvième membre du commando est recherché

|  LCF 发布于 2015-11-18  | 新闻来源:lefigaro.fr


Il faisait partie de l'équipe qui a ensanglanté les terrasses des cafés de l'est parisien avec Salah Abdeslam, visé par un mandat d'arrêt international et son frère Brahim mort en kamikaze.


De Raqqa à Molenbeek, où a été planifiée et conçue l'équipée terroriste, à la région parisienne, frappée vendredi soir par des attentats kamikazes coordonnés, l'enquête hors norme menée par la Sous direction antiterroriste (Sdat), la Brigade criminelle de Paris et la DGSI, dévoile les arcanes d'une organisation sophistiquée disposant de solides soutiens logistiques. Les enquêteurs savent désormais qu'un neuvième homme faisait partie des commandos. Une source policière a en effet confirmé mardi soir au Figaro qu'un «troisième individu était à bord de la Seat», utilisée pour perpétrer les carnages sur les terrasses de cafés des Xe et XIe arrondissements. Selon nos informations, les enquêteurs en ont acquis la certitude après avoir visionné des bandes de videosurveillance. Le véhicule avait été retrouvé dans la nuit de dimanche à lundi, vers 1 heure du matin, abandonné à Montreuil-sous-Bois, avec précisément trois kalachnikovs à son bord. Un second terroriste, «dont le rôle n'est pas encore clair» selon une source policière, est donc activement recherché.

«Local conspiratif»

À la faveur de leurs investigations, les policiers ont tour à tour découvert deux «planques» où ont séjourné les commandos. La première est un pavillon localisé à Bobigny (Seine-Saint-Denis) grâce au GPS de la Seat. Il a été loué du 10 au 17 novembre sur le site Homelidays par Brahim Abdeslam, kamikaze qui a fait sauter son gilet explosif devant le Comptoir Voltaire (XIe arrondissement). La propriétaire dit y avoir vu trois hommes «sympas, corrects, bien habillés». Les membres du trio se seraient fait passer pour des agents de sécurité belge. L'endroit est présenté comme un «local conspiratif» par les policiers qui y ont découvert des téléphones mobiles, toujours dans leur emballage, ainsi que des puces.

La police scientifique a passé chaque pièce au peigne fin afin de prélever des empreintes, des échantillons génétiques ainsi que d'éventuelles traces d'explosifs. Car ils n'excluent pas que les gilets remplis de TATP ont été confectionnés sur le sol français, juste avant le massacre.

Le second point de chute est un appart-hôtel deux étoiles localisé dès dimanche dernier à Alfortville (Val-de-Marne). Deux chambres y ont été louées à partir du 12 novembre, veille des tueries, et pour une semaine, avec une carte bancaire au nom de Salah Abdeslam, rescapé présumé des commandos toujours en cavale. Une fouille minutieuse n'aurait guère permis d'exploiter le moindre indice probant. Apparaissant de plus en plus comme une «charnière logistique» des kamikazes, le même Salah Abdeslam a par ailleurs loué une Clio noire retrouvée place Albert-Kahn, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Le véhicule, immatriculé en Belgique et aperçu circulant sur l'autoroute A1, aurait lui aussi pu servir à la préparation des attentats. Après le passage des démineurs et son enlèvement, des analyses approfondies sont en cours pour conforter cette hypothèse. Salah est aussi celui qui a loué la Polo noire ayant conduit le commando qui a semé la mort au Bataclan, où 89 personnes ont péri.

Une enquête menée sur tous les fronts

Menée sur tous les fronts, l'enquête a permis mardi d'établir que le fameux passeport syrien au nom d'Ahmad al Mohammad, retrouvé à côté de la jambe arrachée d'un migrant passé par la Grèce, la Serbie et l'Autriche mort en kamikaze aux abords du Stade de France, appartenait en fait à un soldat de Bachar al-Assad, tué il y a plusieurs mois.

La traque, d'une envergure européenne, s'est notamment accélérée mardi en Allemagne, où les forces spéciales ont procédé à pas moins de sept nouvelles arrestations. Les coups de filets, menés en trois temps, ont tous été effectués à Alsdorf, ville située à une quinzaine de kilomètres d'Aix-la-Chapelle. Et à deux heures de route du quartier populaire de Molenbeek, épicentre djihadiste où les commandos ont préparé leurs raids barbares. Bien que n'ayant a priori pas de lien direct avec les attentats, ces opérations se situent dans le droit fil de la chasse à l'homme visant Salah Abdeslam. Désigné comme «cible prioritaire» et visé par un mandat d'arrêt international, son identité avait été relevée lors d'un contrôle de routine effectué le 9 septembre dernier en Autriche alors qu'il venait de franchir la frontière depuis l'Allemagne en voiture, en compagnie de deux hommes. Les policiers locaux s'emploient à vérifier les dires du trio qui avait assuré vouloir passer «une semaine de vacances» dans le pays.

En Belgique, où les «descentes» se sont multipliées pour retrouver la trace de l'insaisissable fuyard, deux hommes ont été inculpés lundi pour «attentat terroriste» et «participation aux activités d'un groupe terroriste». Parmi eux, Mohammed Amri, 27 ans, propriétaire de la Golf 3 qui a «exfiltré» Salah vers Molenbeek le lendemain des attentats, est soupçonné d'avoir jouer le rôle d'artificier. Des nitrates et divers éléments susceptibles de rentrer dans la fabrication d'explosifs ont été retrouvés en perquisition.

Soucieuse de resserrer au maximum les filets sur le sol français, la police entendait par ailleurs toujours mardi huit suspects dans l'entourage d'Ismaël Omar Mostefaï et Samy Amimour, les deux kamikazes morts dans la salle de concert du Bataclan. Le père, la mère et la sœur d'Amimour sont en garde à vue, ainsi que six personnes dans l'entourage d'Ismaël Omar Mostefaï. Sa sœur de quinze ans a quant à elle été relâchée lundi en raison de son jeune âge.

Jamais la course contre la montre n'a été aussi pressante. Et pas uniquement parce que Salah Abdeslam, décrit comme «dangereux et lourdement armé», et son complice sont toujours dans la nature.

Depuis la Place Beauvau, Bernard Cazeneuve a rappelé lundi que «six attentats ont été déjoués ou évités depuis le printemps de cette année» et que la France va devoir s'habituer à vivre avec une «forme inédite de risque terroriste». Car, dans cette guerre où les tueurs ont depuis le départ un coup d'avance en changeant à chaque fois de cible, la menace est devenue extraordinairement protéiforme. Ainsi, un arrêté du ministère de la Santé discrètement publié samedi dernier au Journal Officiel évoque le «risque d'attentats terroristes et d'exposition aux neurotoxiques organophosphorés» et demande au service de santé des armées de mettre à disposition des Samu des doses d'atropine «en cas d'exposition d'un nombre potentiellement important de victimes». Le scénario d'une attaque au gaz sarin, comme l'a connu le métro de Tokyo en mars 1995, n'est pas écarté.

Un proche de Mohamed Merah revendique les attaques

C'est par sa voix que l'État islamique a revendiqué les attentats de Paris. Fabien Clain, alias «Omar», est un vieux routier du djihadisme français. Le nom de ce Toulousain de 35 ans est apparu dans l'enquête sur l'attentat avorté contre une église de Villejuif. C'est lui qui serait à l'origine du projet et qui aurait donné le feu vert, depuis la Syrie, au jeune Algérien de 24 ans, Sid Ahmed Ghlam. D'origine réunionnaise, Fabien Clain s'est converti à l'islam dans les années 1990 avant de se radicaliser en 2004. C'est à cette époque qu'«Omar» se rapproche de Mohamed Merah et de son frère, Abdelkader, par le biais de la filière «d'Artigat» dont il va devenir la tête pensante. Plus tard, «Omar» se désolidarisera des crimes du tueur au scooter. En 2009, il est inculpé pour avoir aidé des candidats au djihad à se rendre en Syrie. Il écope de 5 ans de prison. À sa libération en 2014, Fabien Clain disparaît en Syrie où il se fait discret. Avant de refaire surface dans l'affaire de Villejuif et aujourd'hui dans les attentats de Paris.
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