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Sophie Marceau tacle Gérard Depardieu : "C'est un prédateur, il faut qu'il bouffe tout le monde"
Actuellement au Festival de Cannes en qualité de jurée de cette 68ème édition, Sophie Marceau a accordé une interview vérité au magazine Society. L’actrice préférée des Français nous livre quelques confidences sur ses rencontres marquantes sur les plateaux de cinéma. Et elle n’hésite pas à tacler Gérard Depardieu et Tom Cruise.
A 48 ans, Sophie Marceau n’a plus peur de rien et n’hésite plus à dire tout haut ce qu’elle pense. Et quand elle ne crée pas le buzz sur le tapis rouge de Cannes en montrant sa petite culotte, l’actrice préférée des Français n’hésite pas à envoyer un petit tacle à Gérard Depardieu avec qui elle a tourné en 1985 pour le film "Police" de Maurice Pialat.
"J'avais pris le temps d'expliquer à Pialat que l'insulte, l'affrontement et le conflit, ça ne sert à rien avec moi. Je me ferme comme une huître quand on me rudoie. Mais Depardieu ne voulait pas que ça se passe bien entre son réalisateur préféré et moi. Il y perdrait de son autorité. Donc il s'est employé à nous monter l'un contre l'autre, Pialat et moi. C'est un prédateur, Depardieu, il faut qu'il bouffe tout et tout le monde (...) C'est pour ça que Depardieu est Depardieu", confie-t-elle au magazine Society.
Puis, toujours concernant l’acteur, elle revient sur la polémique qui a accompagné son départ de la France. "Si on est vraiment en désaccord avec la politique de son pays, on a le droit de le quitter. (...) Gérard n'a ni foi ni loi. Ce qu'il défend c'est quoi ? Lui et lui seul !"
"MEL GIBSON, JE NE LE RECONNAIS PAS"
Pour faire un parallèle et appuyer ses déclarations sur Depardieu, Sophie Marceau le compare à un célèbre acteur américain. "Tom Cruise, si vous le mettez sur un bateau et que vous tirez un feu d'artifice, il va monter sur le mât pour qu'on le regarde lui et pas le feu d'artifice."
Enfin, l’actrice de la "Boum", revient sur sa collaboration avec Mel Gibson lors du tournage de "Braveheart" en 1995. "Quand je suis arrivée sur le tournage, il avait déjà enquillé plusieurs mois à filmer des batailles énormes en Ecosse. En Irlande, pour la deuxième partie du tournage, au lieu de tomber sur un type à bout, je rencontre un homme charmant, très serein avec son équipe, sérieux, hyper détendu. (...) Six mois plus tard, je le revois à Hollywood et je ne le reconnais pas. Il n'a pas la même tête. Nerveux et parano, il n'arrête pas de vociférer."
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